À l’origine, le pain d’épice était trempé de miel. Les Grecs et les Romains en consommaient. Mais ce serait par les Chinois et les Arabes via les croisades qu’il serait arrivé en France. Spécialité de la ville de Reims jusqu’à la Première Guerre mondiale, il aurait été introduit en Bourgogne par Marguerite de Flandres, épouse du duc Philippe le Hardi, qui raffolait de ce pain au point d’avoir ramené avec elle son pâtissier. Le pain d’épice de Dijon se caractérise par une pâte faite à base de farine de froment (et non de seigle) et par la présence d’anis. De plusieurs dizaines de fabriques à l’époque, il n’en reste plus qu’une. Une seule adresse depuis 1796, celle de Mulot et Petitjean !
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